Le 24 novembre

OUI

A l’initiative pour un pilotage démocratique de l’aéroport de genève

Le 24 novembre

OUI

A l’initiative pour un pilotage démocratique de l’aéroport de genève

Le 24 novembre, votez OUI à l’initiative « pour un pilotage démocratique de l’Aéroport de Genève »!

Et NON au contre-projet insuffisant et trompeur.

Pourquoi l’initiative 163?

L’aéroport est une infrastructure importante pour le canton de Genève, en termes d’emplois, d’activité économique et touristique et pour la Genève internationale. Mais l’activité aéroportuaire engendre également des pollutions sonores et atmosphériques. C’est pourquoi il est essentiel que son développement soit concerté et maîtrisé, pour ne pas imposer à la population et à l’environnement d’importantes nuisances.

Le nombre de passagères et de passagers à l’aéroport de Genève a plus que doublé ces quinze dernières années, dépassant désormais 17 millions par an. En parallèle, les nuisances ont crû, en particulier le bruit par l’augmentation de la fréquence des vols – jour et nuit –, la pollution de l’air, ainsi que les émissions de CO2, responsables du réchauffement climatique.

Cette situation ne va malheureusement pas s’améliorer. En 2030, il est prévu 25 millions de passagères et passagers et 236’000 vols par année, ce qui représente un avion qui décolle ou atterrit toutes les 90 secondes, 18h/24, et de nouveaux vols long-courriers de nuit.

    Objectifs visés par l’initiative

    Maîtriser le développement de l’aéroport en prenant en compte les besoins prioritaires de la population, de l’économie et de l’environnement.

    Pour préserver la santé de la population, notre climat, la valeur de notre sol, la qualité de l’air et de notre environnement dans le respect des trois piliers du développement durable (économique, social et environnemental).

     

    Mettre en oeuvre une véritable concertation.

    Pour assurer l’équilibre entre les intérêts de la population, de l’environnement, des organisations internationales et des entreprises locales. Toute la région sera gagnante grâce à un développement concerté misant sur la qualité du service et le respect des riverain∙e∙s.

     

    6 bonnes raisons de voter OUI à l’initiative

    et NON au contre-projet.

    1 – Un aéroport, mais pas à n’importe quel prix
    • L’ATCR n’est pas opposée à l’aéroport, mais œuvre pour que son développement se fasse dans le respect de l’environnement, du territoire et de ses habitants.
    • Il ne s’agit pas d’être « pour » ou « contre » l’aéroport, mais de pouvoir débattre démocratiquement de son développement.
    2 – A l’horizon 2030 : un mouvement (= atterrissage ou décollage) toutes les 90 secondes
    • Le développement de l’aéroport va conduire à une intensification du bruit et de la pollution, malgré les progrès techniques.
    • Les riverains de l’aéroport seront exposés à un bruit quasi continu, de 6h00 à 24h00.
    • L’augmentation du nombre de vols va notamment se répercuter sur les heures nocturnes, les plus sensibles du point de vue de la santé et du confort des habitants riverains.
    • Les riverains de l’aéroport vivront dans un environnement particulièrement pollué. Alors qu’ailleurs sur le canton et notamment au centre-ville, la pollution va diminuer, elle va continuer à augmenter autour de l’aéroport.
    • La Confédération elle-même reconnaît que les infrastructures sont déjà saturées, la demande excédant largement la capacité. Cela étant, la Confédération n’envisage aucun autre modèle de développement que la poursuite de la croissance.
    3 – Des nuisances qui créent de l’exclusion (ségrégation) territoriale
    • De nombreuses zones à bâtir sont devenues inconstructibles pour du logement, en raison du bruit des avions. C’est une perte de valeur pour les propriétaires (terrains ne pouvant pas être bâtis, extension ou transformation très limitée, voire impossible des constructions existantes) et pour les collectivités publiques (absence de transactions immobilières, le territoire est « gelé »).
    • Le canton prévoit de transformer les zones impropres au logement en zones d’activités. Dans certains cas, cela peut générer une perte d’attractivité du territoire. Dans tous les cas, cela contribue à accentuer le déséquilibre entre rive droite et rive gauche.
    • Mobilité : les réseaux d’accès (transport individuel motorisé et transports publics) à la plateforme aéroportuaire sont d’ores et déjà saturés. Malgré le développement de nouvelles infrastructures (route des Nations, barreau de Montfleury, nouvelle ligne de tram, BHNS, …), les réseaux ne seront pas en mesure de répondre à l’augmentation de la demande. Les communes riveraines connaissent des engorgements chroniques qui péjorent la qualité de vie des habitants et perturbent le fonctionnement du territoire (accessibilité difficile aux zones d’activités).

     

    4 – Des nuisances qui atteignent gravement la santé des riverains
    • Pollution : le fait d’être exposé de manière quotidienne à un air pollué est très dommageable pour la santé. (L’exposition chronique est bien plus grave que les pics de pollution). Augmentation prévue des concentrations de NO2 et de PM10.
    • Bruit : effets directs et mesurés sur la santé : hausse de la tension artérielle, augmentation des risques de troubles cardiovasculaires et de diabète, perturbation du sommeil, augmentation du stress et de l’irritabilité, …
    • Difficulté de concentration et d’apprentissage pour les enfants (sommeil de moindre qualité). Cela concerne plus du quart des écoliers genevois du primaire.
    5 – Le non-respect des lois environnementales
    • Tout le monde est soumis aux lois environnementales (OPB, OPAir, …), sauf l’aéroport ! La Confédération admet que les aéroports nationaux ne respectent pas les dispositions légales qui pourtant ont été mises en place pour préserver la santé des personnes et l’environnement.
    • Aucune contrainte n’est posée à l’aéroport pour qu’il respecte les dispositions légales. Cela reste un objectif à long terme. 
    6 – Un nécessaire partenariat avec les communes
    • L’IN 163 donne une place aux communes dans le nécessaire débat public sur le développement de l’aéroport. Le CP (contre-projet) exclut les communes.• L’IN 163 donne une place aux communes dans le nécessaire débat public sur le développement de l’aéroport. Le CP (contre-projet) exclut les communes.
    • La fiche PSIA (plan sectoriel de l’infrastructure aéronautique) prévoit un dispositif de plafonnement des vols. Il faut que les communes soient partie prenante •
    • Si les bénéfices de la présence de l’aéroport profitent à toute la région, les nuisances et retombées négatives impactent fortement les communes riveraines. 

    Initiative VS contre-projet

    OUI à l’initiative, NON au contre-projet

    Le contre-projet n’apporte rien. Au contraire, il fige dans la Constitution la situation actuelle, insatisfaisante. Alors que le plan de développement de l’aéroport vise avant tout une augmentation linéaire des passagers jusqu’à 25 millions en 2030, le contre-projet ne permet pas la limitation des nuisances par des mesures pertinentes. L’initiative 163 « pour un pilotage démocratique de l’aéroport » est donc plus nécessaire que jamais.

    L’initiative apporte des réponses, alors que le contre-projet est inefficace.

    OUI

    Si l’initiative est acceptée, la limitation des nuisances fera partie de l’action de l’Etat dans ses décisions relatives à l’aéroport.

    NON

    Alors que le contre-projet donne la priorité à la qualité de la desserte au détriment de l’environnement et de la qualité de vie. (article 2).

    OUI

    Si l’initiative est acceptée, les autres politiques publiques seront respectées, en particulier la santé, l’aménagement du territoire et l’environnement.

    NON

    Alors que le contre-projet, s’il mentionne la limitation des nuisances, la conditionne directement à des intérêts économiques non définis (article 3).

    OUI

    Si l’initiative est acceptée, la concertation sera étendue, pour permettre un débat démocratique sur la planification de l’aéroport en intégrant les communes.

    NON

    Alors que le contre-projet laisse le gouvernement piloter seul ses rapports avec l’aéroport (article 4).

    L’ATCR-AIG, qui sommes-nous?

    L’Association Transfrontalière des Communes Riveraines de l’Aéroport de Genève (ATCR-AIG) regroupe 14 communes genevoises, 3 communes vaudoises, 7 communes de l’Ain (F) et 2 communes de Haute-Savoie.

    Elle vise la protection des habitants contre le bruit excessif et les autres nuisances liées à l’exploitation de l’Aéroport et le maintien d’un environnement de vie sain et naturel dans la Région. Dans tous les domaines qui ont un lien avec l’exploitation de l’Aéroport, l’ATCR-AIG se positionne pour la défense des intérêts et les droits des communes et de leurs populations.

    Plus d’informations sur l’ATCR-AIG : atcr-aig.com

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    Aller plus loin : liens et documentations utiles 

    Site de l’Association Transfrontalière des Communes Riveraines de l’Aéroport International de Genève (ATCR-AIG)

    Site de la Coordination régionale pour un Aéroport de Genève urbain, Respectueux de la Population et de l’Environnement (CARPE)

    Texte complet de l’IN 163 : Initiative populaire cantonale « Pour un pilotage démocratique de l’aéroport de Genève – Reprenons en main notre aéroport »